Les sujets des épreuves de français (rédaction, dictée, questions)

Sujet de français n° 1

Dictée : Le lieu natal

Je préfère à toutes les campagnes celle de mon pays natal, non pas parce qu’elle est plus belle, mais parce que j’y ai été élevé. Dans le lieu où l’on est né, il est un attrait secret, avec je ne sais quoi d’attendrissant qu’aucune fortune ne saurait donner et qu’aucun pays ne peut rendre. Où sont ces jeux du premier âge, ces jours si pleins, sans prévoyance et sans amertume ? La prise d’un oiseau me comblait de joie. Heureux celui qui revoit les lieux où tout fut aimé, où tout parut aimable, et la prairie où il courut et le verger qu’autrefois il ravagea.

Bernardin de Saint-Pierre

Questions

1) Expliquez ces expressions : « un attrait secret », « qu’il ravagea ».
2) Dans la première phrase procédez à l’analyse grammaticale de ces trois mots : « toutes », « celle », « belle ».
3) Conjuguez les verbes « courir » et « revoir » au futur simple de l’indicatif.
4) Estimez-vous votre pays natal ? Pourquoi ?

Rédaction : Les grandes vacances. Leur utilité. A quoi allez-vous les employer ?

 

Sujet de français n° 2

Dictée : L’enfant et l’étoile

Suzanne s’approcha de la fenêtre. Sa mère l’y suivit et la prit dans ses bras. La nuit était tranquille et chaude. Alors, dans le silence, Suzanne leva les bras aussi haut qu’il lui fut possible et, du bout du doigt qu’elle ne peut encore ouvrir tout à fait, elle montra une étoile. Ce doigt, qui est d’une petitesse miraculeuse se courbait par intervalles pour appeler. Et Suzanne parla à l’étoile.
Ce qu’elle dit n’était pas composé de mots : c’était un parler obscur et charmant, un chant étrange, quelque chose de doux et de profondément mystérieux.

Questions :

1) Qu’est-ce que « se courber » ? Quelle différence y a-t-il entre « se courber »et « se plier »?
2) Trouvez un nom qui ait à peu près le même sens que « parler » dans la dernière phrase: « c’était un parler obscur et charmant ». Pourquoi l’auteur dit-il que le parler de Suzanne était obscur et charmant ?
3) Procédez à l’analyse grammaticale de  » l’ »‘ et  » y  » dans la phrase « Sa mère l’y suivit ».

Rédaction : Vous avez assisté à une noce ou à une fête de famille, soit chez des parents, soit chez des amis. Racontez ce que vous avez vu, observé, entendu. Dites ce qui vous a le plus intéressé(e).

 

Sujet de français n° 3

Dictée : Souvenirs d’enfance

J’ai gardé de vifs souvenirs du temps où j’étais un très petit enfant. J’avais mon lit dans une grande chambre avec son papier vert à fleurs et une jolie gravure en couleurs. Je la vois encore cette chambre d’un vieil hôtel qu’habitait mon père. Ma mère plaçait chaque nuit mon petit lit auprès du sien, dont les rideaux immenses me remplissaient de crainte et d’admiration. C’était une affaire de me coucher, il y fallait des supplications, des larmes, des embrassements. Je m’échappais en sautant comme un lapin, ma mère me rattrapait sous un meuble pour me mettre au lit.

Anatole France

Questions :

1) Citez des mots de la famille de « meuble ».
2) Analysez grammaticalement: « Je la vois encore ».
3) Expliquez : »vifs souvenirs » ‘ »des supplications ».
4) Pourquoi l’enfant était-il rempli « de crainte et d’admiration » ?

Rédaction : En approchant d’un buisson, Jean voit un oiseau qui s’envole il découvre un nid et … Racontez le reste et dites vos réflexions.

 

Sujet de français n° 4

Dictée : Une soirée en famille

Le bon moment c’était le soir, mon père tirait le verrou et tournait la clef laissée dans la serrure. Nous allions à la cuisine ; nous nous mettions quatre à table, mes parents, ma soeur et moi. Ma soeur, de trois ans plus jeune que moi, était une mignonne petite fille, très douce, très fine, et qui ressemblait à mon père. On parlait de choses de la journée ; je bavardais beaucoup. Le souper fini, ma mère, qui était debout depuis cinq heures du matin, en toutes saisons, très lasse et bâillant, nous faisait jouer, ma soeur et moi, à qui se déshabillerait le plus vite.

Ernest Lavisse

Questions :

1) Quelle impression vous laisse la lecture de ce texte ? Citez la phrase qui résume le tout.
2) Expliquez : « bon », » mignonne « , « fine « , « debout ».
3) Faites l’analyse grammaticale d’une préposition, d’un adverbe et d’une conjonction à votre choix.
4) Conjuguez les trois derniers verbes du texte à l’impératif.

Rédaction : Racontez un événement gai ou triste dont vous avez été témoin ou dont on vous a fait le récit.

 

Sujet de français n° 5

Dictée :

L’homme, vêtu de sa blouse bleue et coiffé d’un képi noir à galons rouges, traversait par des sentiers étroits les champs d’avoine ou de blé, enseveli jusqu’aux épaules dans les récoltes. Il entrait dans les fermes par la barrière de bois plantée dans les talus qu’ombrageaient deux rangées de hêtres, tendait son journal au fermier et, sans se retourner, repartait de son allure militaire, en allongeant ses grandes jambes, le bras gauche sur sa sacoche et le droit manoeuvrant sur sa canne qui marchait, comme lui, d’une façon continue et pressée.

Questions :

1) Trouvez un titre à la dictée.
2) Que veut dire le mot « enseveli » dans la première phrase ? Quel autre sens donne-t-on d’habitude à ce mot ?
3) Que veut dire « ombrageaient » ? Trouvez deux noms de la même famille.
4) Distinguez les propositions contenues dans la phrase : « il entrait dans les fermes (…) hêtres » et dites à quels types elles appartiennent.

Rédaction : Une querelle entre deux collégiens dans la cour pendant une récréation. Causes de la dispute. Attitude des camarades. Arrivée d’un surveillant. Ce qu’il dit et ce qu’il fait.

 

Sujet de français n° 6

Dictée : La poule

Pattes jointes, elle sort du poulailler dès qu’on lui ouvre la porte. Eblouie de lumière, elle fait quelques pas, indécise, dans la cour. Elle voit d’abord le tas de cendres où, chaque matin, elle a coutume de s’ébattre. Elle s’y roule, s’y trempe, et d’une vive agitation d’ailes, les plumes gonflées, elle secoue ses puces de la nuit. Puis elle va boire au plat creux que la dernière averse a rempli. Elle boit par petits coups et dresse le col en équilibre sur le bord du plat. Ensuite, elle cherche sa nourriture éparse, elle pique, pique, infatigable. De temps en temps, elle s’arrête, écoute de l’une ou l’autre oreille. Puis, sûre qu’il n’y a rien de neuf, elle se remet en quête.

d’après Jules Renard

Questions :

1) Sens du mot : « s’ébattre ».
2) Que signifie l’expression: « Sûre qu’il n’y a rien de neuf ».
3) Faites l’analyse grammaticale du membre de phrase « Elle s’y roule ».

Rédaction : Racontez, à votre choix, la journée la plus triste ou la plus gaie de votre jeunesse. Donnez les raisons de votre tristesse ou de votre gaieté en ce jour mémorable.

 

Sujet de français n° 7

Dictée : Orgueil de mère

La femme est jeune : elle chante ; ses yeux et ses dents brillent dans l’ombre, car elle rit de la bouche et du regard. Elle tient dans ses bras un joli petit garçon. Je le vois qui suce ses pouces et me regarde avec ses grands yeux, ouverts sur ce vieil univers nouveau pour lui. Le bébé a un joli pli entre le poignet et le bras, un pli au cou, et de la tête aux pieds, ce sont de jolies fossettes qui rient dans la chair rose. Sa maman me le montre avec orgueil : « Monsieur, me dit-elle d’une voix mélodieuse, n’est-ce pas qu’il est bien joli, mon petit garçon ?  »

Anatole France

Questions :

1) Pourquoi la mère montre-t-elle avec orgueil son petit enfant ?
2) Expliquez : « de jolies fossettes », « ce vieil univers « , « d’une voix mélodieuse ».
3) Donnez la fonction des mots « jeune », « me » (dans « me regardent « me » (dans « me le montre »), « chair rose ».

Rédaction : Vous raconterez d’une manière bien personnelle un événement fâcheux causé involontairement, ou bien par votre faute, maladresse, distraction, oubli…

 

Sujet de français n° 8

Dictée : L’alouette

Quand l’air est pur, le ciel joli, le vent léger,
L’alouette s’enlève et monte et monte encore
Elle plane en chantant, et son refrain sonore
Semble venir d’un point qu’on ne voit pas bouger.
Elle enchante la vie et le labeur austère
De tous les braves gens qui travaillent la terre ;
Elle donne à leur âme un peu de sa gaîté ;
Et les prés verts, les longs peupliers, les vieux saules
Ont plus de charme et l’air plus de limpidité
Quand tu chantes, petite alouette des Gaules.

Questions :

1) Que signifie « planer » ? Quelle différence y a-t-il entre « l’oiseau qui plane » et « l’oiseau qui vole » ?
2) Comment l’auteur peut-il dire que l’alouette « enchante la vie et le labeur » ?
3) Trouvez deux noms, un adjectif et un verbe de la même famille que « labeur » ; un adjectif, un verbe et un adverbe de la même famille que « gaîté ».

Rédaction : Un parent (oncle, tante ou parrain) vous a fait un cadeau à l’occasion de votre anniversaire ou, pour vos étrennes. Ecrivez-lui pour le remercier.

 

Sujet de français n° 9

Dictée : Les petits

Je les aimais parce qu’on lisait toute leur âme dans leurs yeux. Quelquefois, quand ils avaient été sages, je leur racontais une histoire. Une histoire ! Quel bonheur ! Vite, vite, on pliait les cahiers, on fermait les livres, encriers, règles, porte-plumes, on jetait tout pêle-mêle au fond des pupitres. Puis, les bras croisés sur la table, on ouvrait des grands yeux et on écoutait. J’avais composé à leur intention cinq ou six petits contes fantastiques. J’y mêlais de ma propre histoire. Il y avait toujours un pauvre grillon obligé de gagner sa vie comme le Petit Chose.

Alphonse Daudet (le Petit Chose)

Questions :

1) Quels sont les détails qui montrent le plaisir qu’avaient les enfants à entendre une histoire ?
2) Qu’est-ce que des « contes fantastiques » ?
3) Faites l’analyse grammaticale de « leur racontais », « leur intention ».
4) Conjuguez le verbe « jeter » à la première personne du singulier et du pluriel des temps simples du mode indicatif.

Rédaction : Le matin d’un beau jour.

La journée s’annonce comme devant être fort belle. Au réveil, accoudé(e) à votre fenêtre, vous observez les oiseaux qui vont et qui viennent. Vous en entendez d’autres chanter au sein du bosquet voisin. Dépeignez ce que vous éprouvez.

 

Sujet de français n° 10

Dictée : Orgueil de mère.

La femme est jeune : elle chante ; ses yeux et ses dents brillent dans l’ombre, car elle rit de la bouche et du regard. Elle tient dans ses bras un joli petit garçon. Je le vois qui suce ses pouces et me regarde avec ses grands yeux, ouverts sur ce vieil univers nouveau pour lui. Le bébé a un joli pli entre le poignet et le bras, un pli au cou, et de la tête aux pieds, ce sont de jolies fossettes qui rient dans la chair rose. Sa maman me le montre avec orgueil : « Monsieur, me dit-elle d’une voix mélodieuse, n’est-ce pas qu’il est bien joli, mon petit garçon ? ».

Anatole France

Questions :

1) Expliquez le sens des expressions « rit de la bouche et du regard », « yeux ouverts sur ce vieil univers nouveau pour lui ».
2) Donnez un diminutif de « garçon ».
3) Décomposez en propositions la troisième phrase de la dictée (« Je le vois …. nouveau pour lui »).
Indiquez la fonction des pronoms contenus dans ces mêmes parties de phrase.

Rédaction : Vous avez appris un certain nombre de fables. Quelle est celle qui vous a le plus intéressé(e). Racontez-la à votre manière.

 

Sujet de français n° 11

Dictée : Un lever de soleil

La matinée est délicieuse, l’air est rempli du parfum des jeunes pommiers. Les prairies rapidement inclinées se déroulent là-bas avec mollesse , elles étendent dans le vallon leur tapis que blanchit encore la rosée glacée du matin. L’astre magnifique boit les vapeurs de la vallée et plonge son rayon dans la rivière dont il écarte le voile brumeux. Le voilà qui s’empare de moi, de ma tête humide, de mon papier ; il me semble que j’écris sur une table de métal ardent. Tout s’embrase, tout chante, les coqs s’éveillent et s’appellent d’une chaumière à l’autre, la cloche du village chante l’angélus.

George SAND

Questions :

1) Trouvez le sujet et les compléments du verbe « blanchit ».
2) Expliquez les expressions « les prairies rapidement inclinées », « dont il écarte le voile brumeux », « l’astre » magnifique boit les vapeurs de la vallée ».
3) A quoi compare-t-on les prairies dans la deuxième phrase ?

Rédaction : Racontez comment vous avez passé vos vacances de Pâques (jeux, voyages, devoirs, aide à vos parents, etc … ). Avez-vous été heureux (se) ou ennuyé(e) de rentrer en classe ?

 

Sujet de français n° 12

Dictée : Le toit

Je franchis d’un coeur ému le seuil de la demeure humaine, dont le seul nom résume, pour chacun, tant d’impressions et tant de souvenirs.
Le toit est un abri. Le froid et la chaleur, toutes les intempéries et tous les ennemis, poussent l’homme à le créer et à le fortifier. A qui manque ce refuge, tout manque. Pour décrire d’un trait la suprême misère, nous disons d’un homme qu’il est sans feu ni lieu. Voulez-vous au contraire une des plus parfaites images du bonheur civilisé ? la voici : une famille au grand complet, jeunes et vieux en cercle, sous le toit protecteur, près d’une joyeuse flambée, où le repas du soir chante dans le grand chaudron.

Questions :

1) Expliquez le mot: « intempéries ».
2) Quel est le sens du mot « toit » dans la dictée.
3) Faites l’analyse grammaticale du mot « images ».

Rédaction : Décrivez votre habitation. Quels sentiments vous inspire-t-elle ?

 

Sujet de français n° 13

Dictée : Prenez soin de votre écriture

Si je te racontais, disait un jour Legouvé à sa petite-fille, tout ce que ma mauvaise écriture m’a valu d’ennuis, de désagréments, d’humiliations ! Mes amis ont l’air de rire de mon défaut, mais, au fond, ils le blâment ou s’en irritent ; ils ont raison : c’est une impolitesse de mal écrire, car c’est donner de la peine à ceux qui nous lisent, et c’est une sottise, car c’est gâter ce qu’on écrit. Ecris bien fillette, écris bien ! Une jolie écriture pour une femme, c’est comme une jolie toilette, une physionomie aimable, un agréable son de voix. Cela prévient en sa faveur, on est porté à penser du bien d’elle.

Questions :

1) Expliquez l’expression: « au fond ils le blâment ».
2) Pourquoi les amis de Legouvé essayent-ils de rire de sa mauvaise écriture ?
3) Faites l’analyse grammaticale des pronoms soulignés.

Rédaction : Un acte de courage.
Vous avez certainement et plus d’une fois fait preuve de courage. Choisissez un acte de courage parmi ceux que vous avez accomplis. Racontez-le simplement et avec précision.

 

Sujet de français n° 14

Dictée : Le retour des cigognes en Alsace

La grande joie des enfants de mon village c’est l’arrivée des cigognes. Tout d’abord, à la fin de l’hiver, c’est une vieille grand-mère cigogne qui arrive la première, tout comme les aéroplanes qui viennent de France. Elle plane longtemps au-dessus du village ; elle se pose quelques instants sur le nid de la maison d’école, puis elle disparaît. Elle est partie rendre compte au peuple des cigognes que son joli village est toujours à la même place, que le nid est bien entretenu et que les petits enfants d’Alsace tout tristes de ce long hiver attendent avec impatience les messagères du printemps. Alors de toutes les maisons s’élèvent de longs cris de joie. Les enfants accourent de partout. Tous se rassemblent sur la place en sautant de plaisir car le printemps apaisant ne tardera plus.

Questions :

1) Expliquez : « plane « , « les messagères du printemps ».
2) Pourquoi les Alsaciens sont-ils joyeux à l’arrivée des cigognes ?
3) Faites l’analyse grammaticale de : « les enfants accourent de partout ».

Rédaction : Racontez l’une des promenades scolaires que vous avez faite. Dites ce que vous aviez observé.

 

Sujet de français n° 15

Dictée : Les animaux dans les fables

Les animaux dans les fables représentent des hommes et, sous ce déguisement, nous les reconnaissons parfaitement. Le lion, c’est le roi, c’est le grand personnage : fier et courageux, mais jaloux du commandement ; le loup, c’est un homme cruel et injuste ; le renard ressemble à l’homme habile, rusé, qui flatte et qui trompe ; le lièvre est un poltron qui a peur même de son ombre ; le chat est doucereux et perfide, la grenouille est sotte, criarde et vaniteuse. Chaque animal a son caractère et les discours qu’ils tiennent, les actions qu’ils font, nous plaisent et nous instruisent.

Questions :

1) Mettez au pluriel la phrase : « le renard ressemble à l’homme, habile, rusé, qui flatte et qui trompe ».
2) De quels déguisements parle-t-on dans la dictée ?
3) Comment les discours et les actions des animaux dans les fables peuvent-ils nous instruire ? Donnez trois exemples.

Rédaction : Décrivez le principal repas chez vous : la pièce, les préparatifs, les personnes, le repas.

 

Sujet de français n° 16

Dictée : L’abattage d’un arbre

D’abord l’ébrancheur grimpe le long du tronc. Dès qu’il arrive aux premières branches, il s’arrête, détache de son flanc la serpe aiguë et il frappe avec lenteur, avec méthode entaillant le membre tout près du tronc ; et soudain la branche craque, frémit, s’incline et s’abat, en frôlant dans sa chute des arbres voisins puis elle s’écrase sur le sol avec un grand bruit de bois brisé et toutes ses menues branchettes palpitent un moment. Le sol se couvre de débris que d’autres hommes taillent à leur tour, lient en fagots et empilent en tas.

Questions :

1) Sens des verbes : « entailler », ‘frôler », « frémir », dans les phrases où ils sont employés.
Quelle différence y a-t-il entre « entailler » et « tailler » ?
2) Pourquoi les ébrancheurs frappent-ils la branche avec « lenteur » et « méthode » ?
3) Distinguez les propositions contenues dans la dernière phrase et donnez leur nature. Dans cette phrase analysez le mot « que », nature et fonction.

Rédaction : Vous avez comme voisin de classe un bon et un mauvais camarades. Montrez comment ils se conduisent en classe, en récréation, dans la rue.

 

Sujet de français n° 17

Dictée : Les oiseaux au printemps

Des tourterelles des bois arrivaient en mai, en même temps que les coucous. Ils murmuraient doucement à de longs intervalles surtout par les soirées tièdes. Dans les profondeurs des feuillages, dans les cerisiers blancs, dans les lilas chargés de bouquets et d’arômes, toute la nuit, les rossignols chantaient.
Puis, les couvées faites, on ne les entendait plus. Et quelquefois, à la fin du jour, dans la robuste épaisseur d’un arbre en pleines feuilles, je voyais un petit oiseau muet et de couleurs douteuses, peureux, dépaysé, qui errait tout seul et prenait son vol. C’était l’oiseau du printemps qui nous quittait.

Ouestions :

1) Expliquez l’expression « les lilas chargés de bouquets et d’arômes ».
2) Expliquez l’expression « la robuste épaisseur ».
3) Le verbe « chantaient » a-t-il des compléments ? Lesquels ?

Rédaction : Si l’on vous offrait un voyage d’agrément en récompense de votre travail, où voudriez-vous aller et pourquoi ?

 

Sujet de français n° 18

Dictée : La mort des oiseaux

Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois
A la mort d’un oiseau, quelque part dans les bois.
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne
Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leur délicat squelette
Dans le gazon d’avril où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?

François COPPÉE

Questions :

1) Que veut dire « monotone » dans l’expression « l’hiver monotone » ?
Cette épithète ne pourrait pas s’appliquer à une saison telle que le printemps, pourquoi ?
2) Sens de « délicat » dans l’expression « délicat squelette ».
3) Enumérez tous les compléments contenus dans les deux premiers vers et donnez la nature de chacun de ces compléments.
4) Distinguez les propositions contenues dans les vers 7, 8, 9 et donnez leur nature.

Rédaction : Décrivez les bruits de la nature, la voix du vent, les bruits de la pluie et de la grêle, les chants des oiseaux, les bourdonnements des insectes.

 

Sujet de français n° 19

Dictée : La marche

On s’appartient, on est libre, on est joyeux, on est tout entier sans partage aux accidents de la route, à la ferme où l’on déjeune, à l’arbre où l’on s’abrite. On part, on s’arrête, on repart, rien ne gêne, rien ne retient. On va et on rêve devant soi. La marche berce la rêverie. La rêverie évite la fatigue. La beauté du paysage cache la longueur du chemin. Bien des fois, assis à l’ombre d’une grande route, à côté d’une petite source d’où sortaient, avec l’eau, la joie, la vie, la fraîcheur, sous un orme plein d’oiseaux, reposé, heureux, doucement occupé de mille songes, j’ai regardé avec compassion passer devant moi la diligence.

Victor HUGO

Questions :

1) Quels sont les synonymes de « heureux » ?
2) Quels sont les contraires de « heureux » ?
3) Pourquoi Victor Hugo dit-il « J’ai regardé avec compassion… » ?
4) Conjuguez les verbes « aller » et « venir » au passé simple, au futur simple, au passé première forme du conditionnel.

Rédaction : Un homme mort il y a cent ans revient dans les lieux où il a vécu. Dépeignez son étonnement et indiquez les choses nouvelles qui vont le frapper particulièrement.

 

Sujet de français n° 20

Dictée : Midi

C’est sur la terre, l’heure du repos pour tous ceux qui, dès le lever du jour, ont travaillé, la sueur montant à leur front à mesure que le soleil montait dans le ciel. Ils se reposent maintenant, et tout repose avec eux. Les troupeaux, haletants, se sont couchés dans l’herbe, au milieu du pré et sous la chaleur ardente ils dorment d’un sommeil de plomb. Les oiseaux, blottis sous les feuilles, attendent que l’heure solennelle de midi soit passée. Seules la cigale et l’alouette agitent leurs ailes infatigables l’une dans le sillon, l’autre dans l’azur et, pendant ces heures lourdes, chantent la vie, la vie qui ne dort jamais.

Questions :

1) Pourquoi la sueur monte-t-elle au front des travailleurs à mesure que le soleil monte dans le ciel ?
2) Conjuguez le verbe pronominal « se coucher » à la première personne du pluriel de l’imparfait, du passé simple, du passé composé et du futur de l’indicatif, à la première personne du pluriel de l’impératif et du subjonctif présent.
3) Faites l’analyse logique (nature et fonction des propositions) de la phrase : « les oiseaux […] soit passée ».

Rédaction : Par un mercredi pluvieux, vous observez à travers les vitres ce qui se passe dans la rue. Racontez ce que vous avez vu, dites quelles impressions vous a laissées ce spectacle et les réflexions qu’il vous a inspirées.

 

Sujet de français n° 21

Dictée : La langue française

Elle est harmonieuse, elle est douce à l’oreille, elle se prête tour à tour à exprimer les sentiments les plus fins ou les nuances les plus fines de l’esprit et du coeur. Depuis la causerie la plus simple jusqu’à la poésie la plus haute, elle sait tout dire : elle a la grâce et la majesté. Mais elle possède une qualité supérieure encore à celles-là : elle est claire, nette et précise ; il n’en est pas où la pensée se montre plus à jour et où l’on voie mieux ce que vaut une idée. Cette belle langue où tes pères ont mis leurs qualités les plus rares t’aide à les conserver, en apprenant à parler français, tu apprends à penser juste.

Charles BIGOT

Ouestions :

1) Faites l’analyse grammaticale des mots : « douce », « oreille », « idée ». Conjuguez le verbe « voir » au futur simple de l’indicatif et au présent du subjonctif.
2) D’après le texte, quelles sont les qualités de la langue française ? Quelle est la principale ? Quel profit retire-t-on de l’étude de cette langue ?
3) Expliquez:  » … où la pensée se montre le plus à jour ».

Rédaction : Vous connaissez un bon élève et un mauvais élève. Faites leur portrait et ajoutez-y quelques réflexions.

 

Sujet de français n° 22

Dictée : Le grand frère

Christophe amusait de son mieux les petits, en leur montrant ses jeux, et il s’appliquait à leur parler comme il avait vu sa mère causer avec le bébé ; ou bien il les portait dans ses bras l’un après l’autre, comme il avait vu faire. Il fléchissait sous le poids, serrant les dents, pressant de toute sa force le petit frère contre sa poitrine pour qu’il ne tombât pas. Les petits voulaient toujours être portés et ils n’en étaient jamais las, et, quand Christophe ne pouvait plus, c’étaient des pleurs sans fin. Ils lui donnaient bien du mal et il était souvent fort embarrassé d’eux. Christophe pensait : « ils sont petits, ils ne savent pas ».

Romain ROLLAND (Jean-Christophe)

Questions :

1) Essayez de distinguer dans le texte les différentes façons qu’avait Christophe d’accomplir, en l’absence de sa mère, ses devoirs de grand frère.
2) Indiquez, si vous pouvez, des qualités de Christophe. Expliquez le sens que les expressions suivantes ont dans la dictée : « ils n’en étaient jamais las », « Christophe ne pouvait plus », « ils ne savent pas ».
3) « comme il avait vu faire ». Faites l’analyse grammaticale de tous les mots.

Rédaction : Une place de votre ville. Décrivez, à votre choix, une place, de préférence dans votre quartier. Aspect d’ensemble, ce qui fait qu’elle ne ressemble pas aux autres, maisons, magasins qui la bordent, plantations s’il y a lieu. Le mouvement à certaines heures ou à certains jours. Scènes familières, souvenirs personnels.

 

Sujet de français n° 23

Dictée :

Ce jour-là, le soleil se leva, radieux et, dès la matinée, illumina toute la campagne. Les cieux étaient limpides et dans le lointain azuré, les clochers de Chartres dressaient leurs pointes hardies. Les blés d’un vert intense semblaient pousser à vue d’oeil. A midi, bêtes et gens étaient accablés. Vers quatre heures, à travers les vitres de la salle d’école, les arbres fruitiers, les meules de paille, les champs, que frappait un soleil implacable, tout semblait embrasé. Les guérets eux-mêmes se nuançaient de rouge sous les feux du couchant et toute la plaine de Beauce paraissait être en or.

Questions :

1) Faites l’analyse grammaticale de … que frappait un soleil… »
2) Qu’est-ce qu’un « soleil radieux », un « soleil implacable » ?
3) Quel titre mettriez-vous à la dictée ? Dites l’impression qu’elle vous produit.

Rédaction : Il vous est arrivé sans doute de vous mettre en colère. Dites à quel propos. Qu’avez-vous fait étant en colère et après ? Quelles réflexions faites-vous à ce souvenir ?

Sujet de français n° 24

Dictée : Le paresseux

Il n’est bon à rien. Les affaires l’ennuient, la lecture sérieuse le fatigue. Il faudrait lui faire passer sa vie sur un lit de repos. Travaille-t-il ? Les moments lui paraissent des heures. S’amuse-t-il ? les heures ne lui paraissent plus que des moments. Demandez-lui ce qu’il a fait de sa matinée, il n’en sait rien, il a dormi le plus tard qu’il a pu, s’est habillé fort lentement. Le dîner est venu ; l’après-midi se passera comme le matin, et toute sa vie comme cette journée.
Encore une fois, un tel homme n’est bon à rien.

Fénelon

Questions :

1) Mettre au pluriel la quatrième et la cinquième phrase de « Travaille-t-il ?  » jusqu’à « des moments ».
Conjuguez le verbe « savoir » au passé simple de l’indicatif et au présent du subjonctif.
2) Remplacez les mots ou expressions ci-après par des synonymes : « bon à rien », « sa vie », « il n’en sait rien », « s’habiller ».
3) D’après le texte, comment un paresseux passe-t-il sa journée ? Pourquoi dit-on qu’il n’est bon à rien ?

Rédaction : Racontez un de vos derniers voyages (en chemin de fer ou en voiture ou à bicyclette… en automobile). Dites ce que vous avez vu, les remarques que vous avez faites, les impressions que vous avez ressenties, etc…

 

Sujet de français n° 25

<p>Dictée : L’enfant et les fleurs

Catherine s’assied. En ouvrant les mains, elle répand sur elle sa moisson fleurie. Elle en est toute parfumée et, déjà, les papillons voltigent autour d’elle. Elle choisit, elle assemble les fleurs ; elle marie les tons pour le plaisir de ses yeux. Plus les couleurs sont vives, plus elle les trouve agréables. Elle a des yeux tout neufs que le rouge vif ne blesse point. Les yeux de Catherine sont de bons petits yeux qui aiment les coquelicots. Les coquelicots voilà ce que Catherine préfère. Mais leur pourpre fragile s’est déjà fanée, et la brise légère effeuille, dans les mains de l’enfant, leur corolle étincelante.

Anatole FRANCE

Questions :

1) Choisissez dans la dictée des expressions se rapportant à l’éclat des couleurs.
2) Expliquez plus simplement les deux phrases : « Elle marie tous les tons pour le plaisir de ses yeux », « Leur pourpre fragile s’est déjà fanée ».
3) A partir de « Elle a des yeux tout neufs… » jusqu’à la fin, relevez les mots « que » ou « qui » ; expliquez leur nature et leur fonction dans la proposition.

Rédaction : Le train manqué. Une personne (ou une famille) a manqué le train. Vous raconterez et décrirez la scène. Les projets, les préparatifs ; imprévoyance ou retard imprévu ; départ précipité ; l’arrivée en gare trop tard.

 

 

Sujet de français n° 26

Dictée : Un vieux paysan

Le vieux ne travaille plus. Triste, perclus de douleurs, courbé, tordu, il s’en allait par les champs, appuyé sur son bâton, en regardant les bêtes et les hommes d’un oeil dur et méfiant. Quelquefois, il s’asseyait sur le bord d’un fossé et demeurait là sans remuer pendant des heures, pensant vaguement aux choses qui l’avaient préoccupé toute sa vie, au prix des oeufs et des grains, au soleil ou à la pluie qui gâtent ou font pousser les récoltes. Et, travaillés par les rhumatismes, ses vieux membres buvaient encore l’humidité du sol comme ils avaient bu depuis soixante-dix ans la vapeur des murs de sa chaumière.

Guy de MAUPASSANT

Questions :

1) Analysez le dernier verbe de la dictée. Indiquez ses compléments et précisez de quels types de compléments il s’agit.
2) Que veulent dire ces expressions : « un oeil dur » « pensant vaguement » ?
3) Quelle impression vous produit ce vieux paysan ?

Rédaction :La nuit est venue ; le tonnerre gronde, le vent souffle en tempête. Vous ne pouvez dormir. Dites à quoi vous pensez.